L’IoT, kézako ?

Pour comprendre simplement et rapidement les fondamentaux de l’Internet des objets (Iot).

L’Internet des objets ou l’expansion de l’Internet dans le monde physique

Les chiffres plus divers circulent sur le nombre d’objets connectés présents dans le monde à l’horizon de 2020. Entre 50 et 1500 milliards a-t-on pu lire ci et là. Bien malin est celui qui pourra prédire où se situera la vérité et qu’importe. Une chose est sûre cependant : la tendance est indiscutable. Le nombre d’objets connectés va croitre de manière exponentielle et s’imposer à nous. Bref, la troisième révolution industrielle est en marche.

Et ce ne sont pas les objets connectés que nous avons pris l’habitude de côtoyer (smartphones, tablettes, vêtements connectés ou autres voitures connectées) qui représenteront le plus fort volume. Au contraire, ce sont tous les objets du quotidien, personnel ou professionnel, qui ne sont pas connectés mais qui vont le devenir.

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IoT, pourquoi maintenant ?

Si l’IoT explose, on le doit surtout à la révolution des smartphones. Les milliards d’unités vendues par Apple, Samsung et consorts ont eu trois conséquences :

  1. les volumes importants ont permis de faire chuter le coût des composants.
  2. on assiste à une miniaturisation des composants. La taille des smartphones n’a peut-être pas diminué, mais le nombre de fonctions qu’ils incluent a considérablement augmenté !
  3. la durée de vie des batteries. Malgré les déboires récents de Samsung et les progrès à venir, les batteries ont une bien meilleure autonomie aujourd’hui qu’il y a dix ans.

smartphone-revolutionLa combinaison de ces trois facteurs permet le développement de nouveaux usages.

L’Internet des objets, c’est quoi ?

Schématiquement, l’Internet des objets, ce sont : un objet, une connectivité et des données. Le maillon central, celui de la connectivité est essentiel. Il existe de multiples solutions de connectivité, mais aucune ne répond à tous les usages. Il faut arbitrer entre la distance, l’autonomie de l’objet, le débit et… le coût.
Schématiquement, on peut les subdiviser en 3 groupes.

  1. Les protocoles de courte distance. Vous en connaissez certains : Wifi, bluetooth, RFID, Zigbee, Zwave… Leur défaut : au-delà de quelques mètres voire dizaines de mètres, plus aucune connexion possible. On peut aussi noter qu’il vous faudra sans doute un abonnement mensuel pour connecter votre objet au réseau via une box.
  2. Les réseaux GSM : GPRS, 2G, 3G,4G et dans quelques années 5G. Ils peuvent résoudre une partie de la problématique de la distance, allant jusqu’à 25 km en zone rurale. Vous devrez alors insérer une carte SIM dans votre objet pour qu’il communique avec le réseau. Et votre opérateur télécom vous demandera au minimum 2€ par mois et par objet. Lorsqu’on a des centaines, voire des milliers d’objets à connecter, l’addition peut vite grimper.
  3. Depuis peu, il existe un nouveau type de connectivité très innovant, le cœur de métier de Qowisio, on l’appelle le « Très bas débit ». Comme le très haut débit (la fibre optique), le très bas débit répond à de nombreux usages.

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Le très bas débit, LPWA en anglais (low power wide aera) est une solution permettant de transmettre quelques informations (16 octets) jusqu’à 144 fois par jour. A la manière de twitter et de ces 140 signes par message, cette contrainte est aussi une vraie liberté et 16 octets, contenant la bonne information transmise au bon moment, suffisent pour rendre un nombre incalculable de services.

Les avantages du très bas débit

 Les réseaux très bas débit permettent de gérer efficacement et à moindre coût le transport de petits messages. Ils possèdent trois grands avantages :

  • La sobriété énergique : la transmission de petits volumes de données nécessite très peu d’énergie. Il permet d’augmenter grandement l’autonomie des batteries, et donc la durée de vie des capteurs. On ne parle pas en jours ou en semaines, mais en années.
  • La portée : elle dépend forcement du protocole retenu. Les antennes du réseau Qowisio sont capables, par exemple, d’écouter des objets placés à 60 km en zone rurale avec une topographie plane (en champ libre).
  • Des prix très disruptifs : nous sommes fiers d’avoir annoncé en juin dernier des coûts de connectivité de 0,10 € par an et par objet. Ce tarif, proche de la gratuité, permet de se libérer de la question de la connectivité pour se concentrer sur les usages (nous y reviendrons dans un prochain article).

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